Vous n'avez pas de compte ?
Qualité de l'air
Le suivi de la qualité de l’air permet d’identifier les principales sources de pollution et de mettre en place des mesures de protection lorsqu’un de ces niveaux devient trop important. Les principales causes de la pollution de l’air sont les gaz d’échappement des véhicules, les chauffages et les industries.
La pollution à Nyon en temps réel – la station Vaud’Air
La qualité de l’air à Nyon est mesurée à l’aide des capteurs de la station Vaud'Air qui appartient au réseau cantonal de surveillance. Le réseau Vaud'Air comporte sept stations, réparties sur des sites représentatifs des niveaux de pollution de l'air observés dans le Canton de Vaud. Il permet la mise à disposition en continu des concentrations de polluants atmosphériques mesurés en temps réel. Implantée dans le périmètre de l'Hôpital de zone (GHOL), la station nyonnaise enregistre les mesures depuis 2009. Les principaux paramètres sont également enregistrés: température, humidité, vitesse/direction du vent et rayonnement solaire.
App météo suisse
Dès à présent, l’App de MétéoSuisse présente un indice de la pollution de l’air. Cette nouvelle prestation vient s’ajouter aux autres services en lien avec la santé que sont la concentration pollinique et l’indice UV. En ouvrant la case Santé sur la page d’accueil de l’App, la qualité de l’air pour toute la Suisse s’affiche sur une carte. Pour obtenir des informations plus détaillées sur la pollution de l’air, les sources de polluants atmosphériques et leurs effets sur la santé, il suffit de cliquer sur le canton correspondant, ce qui ouvre l’App airCHeck.
De manière générale, l'évolution de la qualité de l'air à Nyon est positive et comparable à celle d'autres agglomérations du canton telles qu'Yverdon-les-Bains et la Riviera. Une campagne de mesure temporaire effectuée en 2013 à Gland a montré que la situation est uniforme sur la région. La pollution de l'air est moins importante à Nyon que dans les régions urbanisées de Lausanne-Morges et de Genève.
Comment agir pour réduire la pollution de l’air?
Lors de vos déplacements:
- sur des petites distances, pratiquer le vélo ou la marche à pied, c’est souvent plus rapide, pratique, écologique, économique et vivifiant
- pour les distances plus longues, privilégier les transports en commun ou le covoiturage, c’est simple, moins polluant, moins coûteux et à l’origine de moins d’accidents
- si la voiture est indispensable, adopter une conduite souple et modérée, c’est bon pour le porte-monnaie et cela limite les émissions polluantes
- faire entretenir son véhicule régulièrement
- ne pas laisser tourner le moteur de son véhicule à l’arrêt si cela n’est pas nécessaire
Dans votre jardin:
- Pour rappel, il est interdit de brûler les déchets de jardin en plein air. Vous pouvez composter vos déchets verts sur place ou les amener à la déchèterie.
Comment mesurer la pollution dans l’air?
La pollution de l’air se mesure principalement par la concentration de 3 particules, considérées comme des indicateurs:
- les poussières fines (PM10 et PM2.5)
- l’ozone (O3)
- le dioxydes d’azote (NO2)
Il existe plusieurs valeurs limites d'immission en fonction de la période sur laquelle les mesures sont moyennées. Il s'agit des moyennes horaires, par 24 heures ou annuelle. Pour les 3 polluants ci-dessus, les valeurs limites d'immissions fixées sont les suivantes:
Particule | Moyenne annuelle | Moyenne par 24h | Moyenne horaire |
|---|---|---|---|
| NO2 | 30 µg/m3 | 80 µg/m3 | - |
O3 | - | - | 120 µg/m3 |
PM10 | 20 µg/m3 | 50 µg/m3 | - |
Les poussières fines (PM)
La valeur moyenne annuelle concernant les PM10 est passée de 23 microgrammes/m3 en 2011 à 16 microgrammes/m3 en 2016 (la valeur limite étant située à 20 microgrammes). Les conditions météorologiques des hivers durant cette période ont été particulièrement favorables à la dispersion des polluants atmosphériques. Cette situation, combinée à une diminution progressive des émissions, a permis de respecter la valeur limite annuelle ces dernières années. Toutefois, quelques journées durant l'hiver présentent encore des concentrations excessives, supérieures à 50 microgrammes/m3.
Mise en place de mesures pour les poussières fines inférieures à 2,5 micromètres
D’après des mesures effectuées dans le canton, on s’aperçoit que les concentrations de poussières inférieures à 2.5 micromètres (PM2.5) atteignent la valeur limite recommandée par l'OMS. Sur la base de ce constat, et en prévision de l'introduction d'une valeur limite en Suisse pour ces PM2.5, depuis 2018 la station de mesure de Nyon est équipée d'un appareil permettant le suivi de cette fraction la plus fine des poussières.
L’ozone troposphérique (O3)
La situation pour l'ozone est restée relativement stable entre 2009 et 2016. Des concentrations excessives peuvent apparaître dès le mois d'avril et jusqu'en octobre. La valeur horaire limite de 120 microgrammes /m3 est régulièrement dépassée. Ces épisodes de smog estival ont lieu lors des périodes de forte chaleur. Une situation similaire est observée dans le reste du canton.
Le dioxyde d’azote (NO2)
La valeur moyenne est passée de 19 microgrammes/m3 à 17 microgrammes/m3 entre 2009 et 2016. La valeur limite est fixée à 30 microgrammes par m3. Les concentrations de NO2 diminuent progressivement et les valeurs limites sont généralement respectées. Toutefois, les concentrations excessives peuvent encore être observées à proximité immédiate des principaux axes routiers.
Opérations Bol d’Air
Entre 2011 et 2016, la Ville de Nyon a participé à 2 actions Bol d’Air menées par le Canton. Ces opérations sont déclenchées lorsque les valeurs limites sont dépassées dans plusieurs stations de mesures du canton, pendant plusieurs jours. La première opération était pour le smog hivernal en 2013 ainsi que pour le smog estival en 2015.
Chemin du Bochet 10
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| Lu - Ma - Me - Je | 8h - 12h, 13h30 - 16h30 |
| Ve | 8h - 12h, 13h30 - 16h00 |
| Autre | Horaires spéciaux (voir en haut de page) |
