Les eaux claires sont les eaux de pluie (ou de ruissellement) qui sont récoltées sur les toits, sur les routes, les parkings et toutes autres surfaces imperméables.
Si ces eaux sont propres, il est inutile qu’elles partent dans les stations d’épuration et freinent le travail de purification de l’eau. En effet, il est plus logique que les eaux claires rejoignent directement les lacs et les rivières! C’est pourquoi depuis 1960, la Loi suisse sur la protection des eaux demande de séparer les eaux claires et de construire un réseau nommé «réseau séparatif».
Le réseau des eaux claires de la Ville de Nyon, c’est 37 km de collecteurs communaux à vérifier, ausculter, entretenir, remplacer. Le déversement d’EC des cours d’eau (Asse, Cossy, Boiron) correspond à 574 hectares (74% du territoire communal) et celui du lac Léman à 110 ha.
Les eaux claires ne transitant pas par la station d’épuration, l’usage du réseau de canalisations est réglementé. Il est par exemple interdit d’introduire dans des collecteurs d’égouts publics des substances nocives comme des produits chimiques, des eaux de lavages, des huiles ou tout autre produit pouvant porter atteinte à l'environnement. Il ne faut donc rien jeter ou verser dans les grilles d’égout, ni dans les caniveaux, car c'est la nature qui sera directement polluée!
Les bases légales fédérales (LEaux et OEaux) prescrivent que les eaux pluviales non polluées doivent prioritairement être infiltrées: puits d’infiltration, tranchées filtrantes, etc. Si les conditions locales ne permettent pas l'infiltration, ces eaux peuvent, avec l'autorisation de la Commune, être déversées dans les canalisations ou les eaux superficielles.
Toutes les eaux claires ne sont pas propres!
Des mesures de rétention sont prises, dans certains cas, afin de protéger le milieu récepteur et/ou d'éviter le surdimensionnement du réseau collecteur. C'est le cas pour les eaux de ruissellement issues de routes très polluées ou pour les secteurs dont les surfaces imperméables sont particulièrement importantes.
Toutes les mesures de protection des eaux doivent viser la conservation ou le rétablissement d'un état aussi naturel que possible des eaux et des milieux récepteurs (lac et cours d'eau).
La grande partie des précipitations qui ne s'infiltrent pas dans le sol s'écoulent vers les cours d'eau, en général par le réseau de canalisations. Les pluies génèrent des crues, dont l’importance dépend de l’intensité des précipitations et du niveau d’imperméabilisation des sols.
L'urbanisation du territoire, origine d’une imperméabilisation croissante des sols, est une cause majeure de la multiplication des crues; elle participe ainsi à la dégradation du lit, des berges, et à la mise à mal des plantes, des organismes et des animaux qui peuplent ce milieu.
Des règles strictes doivent être appliquées pour l'évacuation des eaux de pluies. Elles doivent être prises en compte dans tous les projets de construction ou d'aménagement du territoire pour:
Des fiches pratiques de recommandations à votre attention
Face à la multiplication des phénomènes climatiques extrêmes et la dégradation des milieux naturels, il est désormais crucial d’anticiper une gestion adéquate des eaux dans le milieu urbain. Dans son guide Aménager en favorisant la biodiversité, la Ville de Nyon a élaboré une série de fiches de recommandations à l’attention du grand public et plus particulièrement des professionnels du domaine de la construction (disponibles ci-dessous)
Trois d’entre elles présentent les solutions recommandées pour favoriser l’infiltration et la rétention des eaux:
Chemin du Bochet 10
| |
Lu - Ma - Me - Je | 8h - 12h, 13h30 - 16h30 |
Ve | 8h - 12h, 13h30 - 16h00 |
Autre | Horaires spéciaux (voir en haut de page) |