Ce texte retrace la vie de la mère de l'auteur. Elle naît en Normandie, quatrième enfant d'une famille pauvre. Elle se mariera jeune et ouvrira à vingt-cinq ans un café dont elle fera une affaire florissante jusqu'à la deuxième Guerre mondiale. Une femme dure, pour qui son niveau social aura toujours été un sujet d'amertume. C'est elle qui paiera ses études à Annie. Après le décès de sa mère, Annie Ernaux tombera malade et l'idée s'est imposée à elle d'écrire ce texte pour extérioriser les souvenirs et les sentiments multiples, aussi complexes qu'ambivalents que cet événement a fait ressurgir. Rosemarie | |
Un roman à trois voix dans trois temporalités pour évoquer les violences conjugales : | |
L'auteur est une rescapée du massacre des Tutsi. Dans son roman qui se passe en 1973 au Rwanda, elle met en scène un groupe de jeunes filles de bonnes familles qui suivent leur scolarité dans un internat tenu par des prêtres catholiques français. Elle y dépeint toutes les tracasseries que se font subir les adolescentes entre elles dans ce vase clos. Déjà, seules 10 % de Tutsi sont admises parmi l'effectif et déjà, c'est contre cette minorité que l'on se tourne quand quelque chose ne va pas. L'auteur explore les mécanismes dans ce microcosme qui mèneront à la tragédie de 1994. Lien vers notre catalogue | |
L'année 2017 a célébré le bicentenaire de la mort de Germaine de Staël et les 250 ans de la naissance de Benjamin Constant. Ce fut l'occasion de mettre en avant l'oeuvre et la vie de ce "couple" dont les idées auront rayonné dans toute l'Europe au travers du Salon tenu au Château de Coppet et le font encore aujourd'hui. La liberté individuelle, la place de la femme, l'éducation et leur farouche opposition à l'autoritarisme napoléonien sont autant de points sur lesquels leur engagement n'aura pas failli, valant d'ailleurs à Germaine son exil. Lien vers notre catalogue | |
Une dystopie mythique qu'il n'est plus besoin de présenter devenue ici un roman graphique par l'entremise de Tim Hamilton. L'auteur en a écrit la préface, gage que le résultat ne défausse pas son oeuvre. Le rendu est sombre, crépusculaire, habité par le rouge des flammes. Une très belle manière de relire cet ouvrage, ma foi, indémodable. Lien vers notre catalogue Mirco | |
Des phrases courtes, habitées, denses, donnent vie aux personnages, économes en mots mais puissants dans leurs sentiments. Elena, la vingtaine, flotte dans sa vie. Elle habite un minuscule studio qu'elle n'a jamais vraiment investi, travaille comme caissière, un job purement alimentaire. Un jour, elle quitte tout pour entreprendre de reconstruire la maisonnette familiale qui avait brûlé dans son enfance, traumatisme dont la famille ne s'est en fait jamais remise. Dans ce projet, la reconstruction ne sera pas que matérielle. Une pépite ! Lien vers notre catalogue Francine |