L’exposition se compose de 20 panneaux où se déclinent des explications scientifiques sur les sources, usages et dangers des microplastiques, ainsi que des pistes pour agir, et un regard artistique porté par le photographe Nicolas Lieber. Aux infographies et textes informatifs - on estime que près de 55 tonnes de plastique entrent chaque année dans le Léman alors que seules 10 tonnes en sont extraites! - s’entremêlent les compositions de Nicolas Lieber, qui met en résonance des images d’archives et ses propres clichés du lac. En juxtaposant les deux sources, il dit avoir voulu « montrer un lac heureux, parasité de plus en plus par ce plastique qui pollue autant nos souvenirs que ses eaux, presque sans bruit ».
Une association et un musée mobilisés sur les dangers de la pollution
Créée en 2010 et basée à Genève, l’association Oceaneye étudie et cartographie la pollution plastique en mer et en eau douce, en menant des campagnes de terrain, et sensibilise le grand public. Ses recherches permettent de mesurer l’ampleur du phénomène et contribuent au partage de données scientifiques avec des organismes internationaux (Programme des Nations Unies pour l’Environnement, Commission européenne, Union internationale pour la conservation de la nature, G20). Oceaneye a évalué en 2019 la pollution microplastique dans le Léman et s’emploie à sensibiliser la population riveraine à cet enjeu majeur.
Depuis 1954, le Musée du Léman préserve et met en valeur les patrimoines naturel, culturel et humain du lac. Il s’intéresse à l’ensemble du système lémanique, de son bassin versant jusqu’à ses abysses en passant par ses rives et sa surface. Grâce au soutien du fonds pour le développement durable de la Ville de Nyon, il a fait appel au photographe Nicolas Lieber pour imaginer un projet artistique sur cette omniprésence du plastique dans le lac.
Quai Louis-Bonnard 8
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